Le Trotskisme, une histoire sans fard
Michel Lequenne
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Autodidacte, réfractaire au STO, trotskiste, Michel Lequenne a été chef du service de lecture de l'Encyclopaedia Universalis. Spécialiste de Christophe Colomb dont il a traduit les Œuvres (La Découverte), il a traduit, préfacé et annoté la pièce de Lope de Vega, Le Nouveau Monde découvert par Christophe Colomb (La Différence), puis, encore de Colomb, le Livre des prophéties (Jérôme Millon). Il a publié Christophe Colomb, amiral de la mer Océane (Gallimard). Il est co-auteur de trois courts métrages dont Le Peintre Jean Pons. De 1978 à 1998, il a été membre du groupe surréaliste. Il a publié en 2005, Le trotskisme, une histoire sans fard (Syllepse).
Michel LEQUENNE, né en 1921 au Havre, dans une famille de petits employés . Travaille dès l'âge de quatorze ans, mais écrit depuis ses dix ans et passe le plus clair de son enfance et adolescence à lire: littérature, histoire, philosophie. Autodidacte. Il étudie la préhistoire avec un professeur rencontré à l'école du soir. En 1938 est militant du mouvement des "Auberges de la Jeunesse". Dix métiers en dix ans, de commis dans le négoce des cotons bruts à comptable, en passant par la terre et l'usine, et révolutionnaire professionnel. Pendant la Guerre mondiale, réfractaire au STO (Service du travail obligatoire), d'où passage à la clandestinité, puis à la résistance trotskyste. A partir de 1946 il est membre du comité central du Parti communiste internationaliste (IVe Internationale), et restera dans ses rangs (après un passage au PSU, de la fondation à 1965, où il a fondé la tendance "socialiste révolutionnaire“), jusqu"à 1988, y ayant occupé des postes de direction nationaux et internationaux. Il reste ensuite membre de la réaction de la revue “Critique communiste“, où il écrit de nombreuses études de théorie marxiste, d'histoire (ancienne, moderne et de la pensée) et des critiques littéraires et d'art. A la fin de 1947, il a commencé une carrière dans l'édition, qu'il terminera en 1974 comme chef du service de lecture de l'Encyclopaedia Universalis. En 1950, il a mené une activité de critique littéraire, d'abord sous le pseudonyme de Pierre Géraume. A partir de 1955, il a traduit, avec Soledad Estorach, les œuvres de Christophe Colomb, publiées seulement en 1979 (éd. Maspero - La Découverte) Comme historien de Colomb, il établit que celui-ci cherchait un continent inconnu, au sud de l'Asie, qu'il pensa avoir découvert avec l'Amérique du Sud. Puis, toujours avec Soledad Estorach, il traduit des “Contes catalans“ (Editions Erasme). Dans les années soixante, il écrit une série d'études sur la littérature utopique. En 1967, il commence à écrire sur les arts plastiques, dans plusieurs journaux, en dernier lieu, et pendant douze ans, dans “Politis“, et des préfaces de catalogues de peintres ; enfin un recueil théorique, “Marxisme et esthétique“. Avec Soledad Estorach, il a aussi traduit, préfacé et annoté la pièce de Lope de Vega, “Le Nouveau Monde découvert par Cristophe Colomb“ (éd. La Différence), puis, encore de Colomb, la première traduction française du “Livre des prophéties“, aux éditions Jérôme Millon. Il a écrit aussi des introductions à “Amazonie, ventre de l'Amérique“, première traduction française, par Laure Techer, du récit de la première descente de l'Amazone, par Gaspar de Carvajal (Jerôme Millon), et à “Naufrage en Patagonie“, de John Byron (éd. Utz). En 1992, il a donné un “Christophe Colomb, amiral de la mer Océane“ (éd. Gallimard, collection Découvertes, rééd. En 2005).Il a aussi écrit une fiction poétique, “Elles qui regardèrent Colomb" (éd.Féderop). Il est co-auteur de trois courts métrages (“Setubal, ville rouge“ - sur la révolution portugaise -, “la Mort de Léon Sedov - fils de Trotsky“ -, et “le Peintre Jean Pons“, film d'art). De 1978 à 1998, il a été membre du groupe surréaliste maintenu. À quatre-vingts ans, il décide de se consacrer à terminer et publier ses nombreux livres restés inachevés. Il sort ainsi, en 2002, sa somme “colombienne“ : “Christophe Colomb contre ses mythes“ (Jérôme Million), et en 2005, “le Trotskisme, une histoire sans fard“ (éd. Syllepse). Il termine actuellement ses Mémoires,, sous le titre “Le Catalogue“, et espère avoir le temps de finir avant de mourir six ou sept volumes commencés, dont une “Contre-révolution dans la révolution“ (sur le stalinisme), un “Éloge de l'utopie“, et deux essais “Grandes Dames des lettres“ (de Sappho à Nathalie Sarraute et Joyce Mansour), et "Pour une nouvelle histoire de l'art“.
4 livres de Michel Lequenne: