Contretemps n°37

Chaque année en « 8 » remobilise les mémoires de Mai 68.
Pour les conservateurs, il s’agit toujours de la même question : « Comment s’en débarrasser ? » Ce qui rallume la flamme chez celles et ceux qui n’arrivent pas à « oublier » Mai 68 et les interrogations des générations suivantes qu’interpelle un mythe si vivace.
ContreTemps en son numéro 37 ouvre le dossier 68 : « Que nous reste-t-il de Mai 68 ? », « Que voulons-nous en faire ? »
Les choix politiques de nombre d’organisations, de courants politiques, de militantes et militants ont été marqués par ce qui s’est passé alors. Des directions ont été prises ou infléchies, qui ont traversé ce demi-siècle jusqu’à aujourd’hui. Des engagements et des débats sont à réexaminer à nouveaux comptes.
Dans un premier temps, il s’agit sur la base de plusieurs articles de faire retour sur les années 68 : une puissante aspiration à changer la vie s’est confrontée aux pouvoirs en place.
La question du pouvoir a-t-elle pour autant été posée ?
Dans un second temps, c’est la belle histoire de la grève générale, de la plus importante mobilisation ouvrière que le pays ait jamais connue.
Contre bien des sornettes dites et répétées, ContreTemps rappelle le Mai ouvrier. Ces visages, ces moments, ces souvenirs de la grève générale, ­comment­ pourrait-on les oublier, les abandonner à l’usure du dénigrement ?
Enfin, troisième volet, cinquante ans après, des rappels de ce qui eu lieu hier, mais pour proposer des analyses de ce qui se joue aujourd’hui.

De nombreux témoignages d’actrices et acteurs de la vie sociale et politique pour mener cette enquête qui ne se limite pas au seul champ hexagonal et qui se veut ouverte sur l’avenir.