Triomphe et mort de la révolution des droits de l’homme et du citoyen (1789-1795-1802)
Florence Gauthier
22,00 €
Collection : « Les Cahiers de Critique Communiste »
Coordinateur : Antoine Artous
Parution : Novembre 2005
Pages : 100
Format : 105 x 165
ISBN : 2-84950-065-8
8,00 €
Présentation
Tout au long des deux siècles passés, les luttes pour l'égalité juridique et politique des individus ont été au cœur des mouvements d'émancipation. Elles se sont très vite élargies aux luttes pour des droits sociaux : droit au travail, à l'éducation, à la santé, au logement…
Et en ce début du 21e siècle, face à la mondialisation libérale, la lutte pour l'égalité des droits, la défense et l'élargissement des droits sociaux sont au centre des exigences des mouvements sociaux et du mouvement altermondialiste.
Toutefois, le droit a toujours entretenu un rapport ambigu avec les luttes d'émancipation. En effet, l'énoncé du droit égal par l'État moderne masque non seulement les inégalités sociales, mais dissimule l'exploitation capitaliste. Et, lors de toutes les révolutions passées, la référence au droit a été souvent un argument des partisans du statu quo.
C'est au nom des «droits de l"homme» que l'Occident a mené des entreprises coloniales et ses guerres impériales. Et c'est en référence à une société civile autorégulée par le marché et le droit contractuel que se mène aujourd'hui l'offensive néolibérale.
Le Medef veut remplacer la loi par le contrat. La société civile est présentée comme une simple juxtaposition d'individus privés qui usent du droit pour défendre leurs intérêts privés et entrer en relation entre eux. La juridisation de la vie publique traduit un affaiblissement du lien politique et le dit «État de droit» se construit au détriment d'une démocratie citoyenne
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