Collection : « Livres épuisés ou indisponibles »
Auteur-e : Benjamin Péret
Parution : Février 2010
Pages : 170
Format : 115 x 190
ISBN : 978-2-84950-256-3
Présentation
Lors de ses Entretiens de 1952 André Breton déclarait : « Au cours des trois années qui précédent la nouvelle guerre, le surréalisme réaffirme sa volonté de non-composition avec tout le système de valeurs que met en avant la société bourgeoise. Cette volonté s'exprime avec le maximum d'intransigeance et d'audace dans le recueil de Benjamin Péret : Je ne mange pas de ce pain-là. »
Celui-ci fut publié aux Éditions surréalistes en 1936, tiré à 249 exemplaires. Depuis cette date, une seule réédition à signaler dans le tome 1 des Œuvres complètes (Éric Losfeld, 1969). Cet ouvrage qui rassemble des textes parus dans les revues surréalistes des années 1920 et 1930, souvent cité, mais peu lu, tranche dans l'œuvre de Péret par sa singularité et son parti pris de violence verbale. Il se livre à une véritable entreprise de démolition à l'égard de la religion, de la patrie, du nationalisme et des politiciens de son époque.
Ce recueil est suivi d'une enquête lancée par Heribert Becker sur sa réception parmi des lecteurs de la diaspora surréaliste. Des notes éclairant le contexte politique et social complètent l'ouvrage.
La préface de Gérard Roche, président de l'Association des amis de Benjamin Péret, restitue la place et la signification de Je ne mange pas de ce pain-là dans l'œuvre de Péret et plus généralement dans l'histoire du mouvement surréaliste.
Cette réédition met à la disposition du public un ouvrage devenu introuvable et désormais emblématique d'un poète surréaliste et militant révolutionnaire qui, peu après sa parution en 1936, partit combattre en Espagne contre le franquisme.
Elle apporte la démonstration, par la richesse et la pertinence des réponses à l'enquête d'Heribert Becker, que l'attrait pour la poésie et l'intérêt pour le surréalisme résistent au nivellement par le bas généré par l'industrialisation et le marché de la culture.
Commentaires
Préface de Gérard Roche.
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