Les chemins de l'exil

Les luttes d’une femme d’Amérique latine

Collection : « Avant-première »

Auteur-e(s) : Ana María Araújo, Rémi Hess

Parution : mai 2025
Pages : 180
Format : 115 x 190
ISBN : 979-10-399-0286-1

12,00 €

Présentation

Ana María Araújo est née dans une famille marquée par la littérature et par l’indépendance de la « province orientale de l’Uruguay ». Elle s’engage très tôt dans le mouvement étudiant et rejoint la guérilla des Tupamaros pour « faire la révolution ».

Lors du coup d’État, elle emprunte le chemin de l’exil de cette génération de militants sud-américains dont les rêves et combats s’écrasent contre les dictatures militaires : le Chili d’Allende et du pustch de Pinochet, l’Argentine d’avant Videla…

Contrainte de se cacher à l’ambassade de France à Santiago, elle rejoint la France en 1974. Elle connaît par cœur les poèmes de Verlaine ou d’Apollinaire. Littérature, philosophie, cinéma : elle retrouve ses passions en arrivant dans un Paris encore marqué par Mai-68.

Elle s’engage dans le mouvement des femmes d’où elle entame une analyse critique du fonctionnement et des dérives des mouvements armés, sans en renier les objectifs émancipateurs. En France, elle entame des études de philosophie à Strasbourg, puis s’oriente vers les sciences sociales, et découvre la psychanalyse puis la psychologie sociale, tout en élevant sa fille.

En 1987, elle revient dans son pays, après le rétablissement de la démocratie et après avoir soutenu sa thèse à Paris. Elle participe aux luttes universitaires avec ses étudiants de la Universidad de la República où elle veut « rétablir les dialogues entre ici et là-bas ». Elle participe à des formations syndicales auprès des ouvriers agricoles.

Toujours entre deux langues, l’espagnol et le français, et deux cultures, elle s’engage dans la solidarité avec le peuple palestinien et fait une premier voyage dans les camps de réfugiés de Beyrouth en 2019.

Commentaires

De son enfance à Montevideo, en Uruguay, à son retour d’exil en France, en passant par la guérilla des Tupamaros, des voyages au Chili, en Europe, aux États-Unis ou au Québec, le récit des luttes d’une vie et des passions d’une militante politique qui poursuit ses engagements avec la sociologie.