Né en 1929 à Hoboken (Anvers) d'un père limbourgeois et d'une mère d'origine liégoise. A vécu à Bruxelles, Liège et actuellement à Beersel. Peintre, aquarelliste, dessinateur, sculpteur, graveur, décorateur de théâtre, scénographe et créateur de marionnettes (avec son épouse Monique Heckmann). Il est fortement influencé par l'œuvre de De Chirico. Sa première exposition, en 1951 à Bruxelles, présentait une œuvre sculptée expressionniste en plâtre. Il se consacre ensuite à la peinture et participe, depuis 1957, aux activités du mouvement international Phases. Un séjour au Congo belge, en 1956, le marque profondément et la réminiscence de ces souvenirs influencera ses tableaux et ses sculptures. Vers 1965, il introduit des éléments sculpturaux dans ses toiles et, bientôt, il aborde à nouveau la sculpture, tout d'abord sous la forme d'assemblages d'objets de diverses matières. Par la suite y apparaîtront des parties de constructions carénées et de bois colorés. Son parcours est un perpétuel va-et-vient entre peinture et sculpture. "Ami de J. Lacomblez, il partage l'aventure de celui-ci à travers la revue Edda (1958-1966) et les diverses manifestations Phases de 1957 à 1966. Influencée autour de 1956 par les zigzags et les enchevêtrements d'un Hartung, sa peinture évolue ensuite vers la création d'un paysage qui lui est propre, où les "membranes vertes" d'une botanique purement mythique s'affrontent dans une lumière insolite. Ces hautes herbes se conjuguent un peu plus tard pour définir des architectures-emblèmes aussi touchantes que fascinantes. Aussi proche de Max Ernst que de l'abstraction lyrique des années 50 et 60, dont historiquement elle participe aussi, l'œuvre de J. Z. constitue un des plus beaux fleurons de ce qu'on peut appeler le "Surréalisme abstrait" en Belgique. " (Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, 1980) Il expose à Bruxelles, Anvers, Gand, Liège, New York, Copenhague, Poznan, etc. Ses œuvres figurent dans certains expositions consacrées au surréalisme ou à l'art moderne belge (Bruxelles, Milan, Paris, Buenos Aires, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Mons, Caen, Le Havre, Hanovre, Skidmore, Phoenix, Yale, Leverkusen, Charleroi, La Louvière, Anvers, Paris, Hanovre, etc.) et dans des collections de musée en Belgique, en Californie et en Arizona. Il fait aussi des incursions dans le théâtre avec des réalisations scénographiques avec Monique Heckmann (1971-1989) et illustre des poètes, dont, bien sûr, Jacques Lacomblez dès 1962. Avec celui-ci, un dialogue se déroule à travers expositions et illustrations de recueils, dialogue dont Le peu quotidien nous apporte encore la preuve de sa richesse.