Quand les lycéens prenaient la parole
Didier Leschi
16,00 €
Collection : « Groupe d'étude et de recherche sur les mouvements étudiants (Germe) »
Auteur-e(s) : Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon, Robi Morder
Parution : Mai 2018
Pages : 160
Format : 115 x 190
ISBN : 978-2-84950-669-1
12,00 €
Présentation
Varsovie, Mexico, Los Angeles, Berlin, Tokyo, Paris, 68 fut l’« année internationale des étudiant·es ». En France, le printemps 68 a fait couler beaucoup d’encre, mais peu a été écrit sur les étudiants. Ce sont les mêmes clichés, les mêmes pavés qui reviennent, réduisant le 68 étudiant à une crise d’adolescence, monôme aux couleurs des drapeaux rouge et noir.
Pourtant multiples furent les facettes de cette insurrection. Dans les commissions des facultés occupées, on refonde l’université, on propose des réformes au cours de cette « révolution de Mai » où l’on veut changer le quotidien en même temps que la société entière. Le ghetto étudiant s’ouvre, la jonction se fait avec la population, avec les travailleur·euses car une aspiration commune est là.
C’est dans la longue durée des « années 68 » que s’inscrit cette rébellion étudiante qui ne surgit pas du néant.
Les étudiant·es de l’université de masse sont entré·es en dissidence.
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