Syndicat de la magistrature

Le syndicat de la magistrature a été fondé le 8 juin 1968. Il représente environ 30 % des magistrats. Il milite notamment  pour  une justice indépendante afin de permettre une justice égale pour tous et contre  l’impunité des puissants notamment en matière de délinquance économique et financière.

Biographie de Syndicat de la magistrature

Le Syndicat de la magistrature, premier syndicat historique de la magistrature est né en 1968. Conformément à ses statuts, il veille à la défense des libertés et des principes démocratiques. Syndicat indépendant, il ne s’interdit aucune critique vis-à-vis des gouvernements, de droite comme de gauche. Le Syndicat de la magistrature propose aux magistrats des pistes de travail pour défendre leur indépendance - condition d’une application égale de la loi pour tous, et pour permettre une application effective de la loi – notamment des législations protectrices des plus faibles. Le Syndicat de la magistrature est aussi un lieu de réflexion sur la justice et ses enjeux. Son journal, Justice, accueille de nombreuses personnalités extérieures à l’institution judiciaire (professeurs d’université, sociologues, historiens, syndicalistes…). Il a également publié des ouvrages variés : Justice pour tous, fruit des réflexions croisées de la revue Justice et de la revue Témoin ; Vos papiers que faire face à la police ? décryptant le régime des contrôles d’identité ; En finir avec la criminalité économique et financière, publié en collaboration avec Attac. Il travaille au quotidien avec d’autres syndicats, associations et partenaires appartenant au mouvement social. Le Syndicat de la magistrature est enfin engagé au niveau européen et international. Pour enrichir sa réflexion des expériences des autres pays, il s’investit dans une action européenne, au sein de l’association MEDEL (Magistrats européens pour la démocratie et les libertés). Par son appartenance à la coalition française pour la Cour pénale internationale, il milite en faveur du développement de la justice internationale. Il soutient militants des droits de l’homme, magistrats ou avocats, inquiétés dans leurs pays pour leurs combats.